2 juillet 2022/Apiculture
  • By Phenix
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Le début de l’aventure.

Toute les histoires ont un début et j’avais envie de vous la raconter.

Ma famille habite depuis des générations à Saint Babel. Un petit village en plein cœur de l’Auvergne. Perché en altitude, principalement composé de bois (33%), de prairie et de quelques terres cultivables dispersées sur la commune.

Avec le temps, le paysage a profondément changé. Passant de petit bout de terrain familial en parcelle redevenu sauvage.

La zone n’est pas simple à exploiter, le sol étant pauvre et principalement volcanique. les lieux sont très vallonnés, passant de 400m à 800m sur 18km2.

Le travail des anciens.

Chacun s’occupaient donc de son petit lopin de terre. Principalement des vergers et beaucoup de vignes perchées sur des terrasses montées en pierre sèche et volcaniques.

Au fils du temps, les anciens ont disparu, emportant avec eux les vignes qui ma fois donnaient un vin rugueux et de qualité douteuse.

Mon grand père en avait bien sur une, et cohabitait avec ses voisins mitoyens, Mr Chamaret, Mr Gaston Robert, Mr Montagnon, …

Marcel Batisse
Marcel Batisse

Les vignes de Marcel (mon grand père) se sont transformé en un beau vergé grâce à mon papa. Pour les autres, les sols ce sont progressivement recouvert de végétation sauvage, faisant disparaitre petit à petit les traces du passé. Avec le temps, les buissons noirs se sont installé et les lieux sont devenu impénétrable.

Renouveau, la jeune génération prend le relai.


Quand mon fils a voulu se lancer dans l’apiculture, nous avons eu la chance de rencontrer Mme Chamaret, qui avec beaucoup de gentillesse nous a autorisé à utiliser le terrain à l’abandon de son mari. Mme Chamaret est depuis décédé, mais nous la gardons dans nos cœurs avec un profond respect pour cette dame.


Mais voilà, qu’elle belle affaire ! IMPENETRABLE !!

Terrain avant aménagement

Il nous a fallu beaucoup de travail et de temps pour nous frayer un chemin dans toute ces broussailles.

Notre but était de créer des emplacements pour nos ruches, tout en conservant l’esprit sauvage des lieux et de respecter la nature.

Nous avons donc ouvert un petit chemin à la force des bras et dégagé deux terrasses exposées plein sud. Nous avons conservé un maximum d’arbres et de végétations, et mis nos petites protégées dans un cocon naturel et bienveillant.

Lors du défrichage, quelques belles découvertes nous attendaient. Des cerisiers sauvages (cerises sucrés et aux goût unique) et quelques pieds de vignes qui on survécu au temps.

Direction l’avenir.

Nous avons l’intention de remettre en état un petit espace afin d’y replacer quelques vignes et perpétrer l’histoire de ce lieu magique. Un hommage à nos anciens et à notre généreuse dame qui a rendu le rêve de mon fils réalité. Et du coup, nous avons donné en sa mémoire le nom de “Rucher Chamaret” à notre premier emplacement.

Nous envisageons par la suite, si agrandissement il y a, d’exploiter dans les mêmes conditions deux autres terrains qui appartiennent à ma famille : Le “rucher de la comté” et le rucher du Ceveloux”. Mais là c’est une autre histoire que je vous raconterai peut-être un jour ;).

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