- By Phenix
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Histoire d’abeilles : l’apiculture expliquée simplement.
Cet article est le premier d’une série de petit sujet autour de l’apiculture, une promenade au cœur d’une ruche vue par des passionnés de cet insecte formidable et indispensable.
Le miel et les abeilles.
On ne produit pas son miel, on le récolte !
C’est le fruit d’un contrat moral entre l’apiculteur et ses abeilles.
En échange de soins et d’une attention bienveillante, la colonie offre une partie de son labeur à son protecteur.
Vous l’avez compris, l’abeille est plutôt fourmis que cigale et stock une quantité de réserve bien supérieur à ses propres besoins.
La récolte se fait donc sur le surplus produit pas la ruche, tout en respectant ses besoins en ressource pour passer l’hiver.
C’est un vrai numéro d’équilibriste ! Il faut prélever suffisamment, mais pas trop. Du coup, pendant la période d’hivernage les visites consistes à vérifier que la ruche possède assez de réserve pour pouvoir repartir dans les meilleurs conditions au printemps.
Après cette période de repos, la reine, chef d’orchestre de ce monde miniature reprend la ponte (elle peu produire plus de 1000 œufs par jour).
Se sont les abeilles d’hivers qui se charge alors du nouveau couvain, nourrissant les larves avant d’effectuer l’opérculation des cellules. Elles maintiennent aussi une température adéquat pour la réussite des naissances.
La population augmente à grande vitesse. Une fois la ruche assez forte l’apiculteur rajoute une hausse, véritable grenier qui une fois pleine est récupérée pour récolter le miel.
Vulgariser l’apiculture.
Le premier chapitre de cette saga semble simple, mais ce n’est que la surface d’un univers imperceptible qui nous entoure, la maille d’une chaîne qui nous lie tous. Un équilibre fragile et sur le point d’être rompu. sans pollinisateur, plus de fruits, plus de légumes, plus de monde…
On respecte, on fait notre part.
Comme le petit colibri de la fable cité pas le regretté Pierre Rabhi : agir pour la cause.
Essayiste, romancier, agriculteur, conférencier et écologiste français, il est le fondateur du mouvement Colibris.
« Un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux, terrifiés et atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, faisant des allers-retours entre une mare et les arbres en feu, au dessus desquels il lâchait quelques gouttes avec son bec.
Après un moment, les autres animaux lui disent : “Eh petit colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu !”
Et le colibri répondit : « Je le sais bien, mais je fais ma part. » »
Nos actions.
Comme le petit colibri, chacun peu faire sa part. Des choix dans ses actions et ses achats. Privilégier les produits locaux et de qualités. Aider à construire un monde juste et harmonieux, en accord avec notre planète, mère de toute vie sur terre….
Nous avons choisi la voie d’une apiculture résonné et familiale, en accord avec la nature et respectueuse de nos valeurs. Un engagement vers l’avenir par des principes de base, un monde renouvelable en accord avec un avenir pour les générations futures.
Transmettre une terre aussi belle à nos enfants que celle que nous avons connu, ce n’est pas un but, mais une obligation moral !