Au début de l’histoire…
Je pense qu’il est important de dire que l’on ne naît pas apiculteur, On le devient. C’est un processus intellectuel qui découle de l’amour que je porte à la nature et à notre planète.
Certains l’exprime de différentes manières. En réduisant son impacte par des petites gestes de tout les jours, En devenant bénévole pour la protection animal ou en privilégiant les produits locaux et l’artisanat.
Vous vous investissez peut-être dans la préservation de notre environnement, avec l’amour pour certains animaux ou insectes.
Moi ce sont les abeilles !
partout où je posait mon regard, mon attention se portait sur elles. Ma curiosité me poussant à m’en rapprocher de plus en plus.
Au fil du temps, j’ai pris de nombreuses photos, dont la couverture de cet article qui date de 2018, ou celle ci-dessous réalisé en 2012.
Mon intérêt a grandi. Je ne me souvient pas dans qu’elle circonstance, mais nous nous sommes mis un jour à en parler avec mon père. Il m’a alors expliqué que mon arrière grand-père Marcel Batisse avait eu deux ruches.
C’est là que tout a commencé.
J’ai posé un tas de questions, appris comment à l’époque le miel était précieux et remplaçait le sucre que l’on trouve facilement aujourd’hui dans nos placards !
Un membre de ma famille avait même il y a bien plus longtemps une ruche encastrée dans le mûr de son habitation, permettant de disposer facilement de miel, substitut du sucre rare à l’époque.
C’était une fenêtre ouverte, un monde à découvrir. Entre mon histoire et celle de mes ancêtres, bien que les circonstances et les buts ne soit pas les mêmes, l’idée fit son chemin dans mon esprits.
Ma curiosité était total.
D’année en année, j’ai continué à prendre des photos d’abeilles sous tous les angles, avec une envie grandissante d’avoir mes ruches et produire mon miel.
Puis est arrivée l’année 2020.
Les premières pierres que j’ai posé.
Durant plusieurs années j’ai recherché à savoir comment je pouvais faire pour me lancer dans l’apiculture.
Mon principal problème était l’emplacement. Il m’aura fallu 1 an pour réussir à trouver une solution. C’est grâce à Madame Jeanne Chamaret, une femme au grand cœur qui a acceptée de me prêter son terrain pour que je puisse réaliser mon rêve.
Je tiens à dédier cet article en sa mémoire, car sans elle, je n’aurais peut-être pas commencé mon activité. Un grand merci également à sa fille qui m’a toujours soutenu.
Suite à l’acceptation de cette dame, je me suis concentrer sérieusement sur les étapes suivante.
C’est donc en juin 2020 que je débute enfin mon projet, sans savoir toutes les belles surprises et les moins heureuses que ma réservé les débuts de cette nouvelle passion. Je vêtis avec fierté pour la première fois ma combinaison : aux anges!
Bon, je vous avoue qu’heureusement que mes parents m’ont suivi dans cette folle aventure, car il n’y avait pas que la combinaison qui était arrivée lors de la livraison 
!
Entre les pots, les ruches, l’enfumoir et tout un tas d’autres accessoires visibles dans la galerie, me voilà prêt à démarrer.
Pour ceux qui souhaite se lancer.
Petite parenthèse bien que je pense y revenir dessus dans un prochain billet, le matériel demande un budget important, comptez entre 800 et 1 000€ pour commencer avec seulement 2 ruches.
J’ai poursuivi à la suite de cette livraison à me renseigner sur les abeilles et leur monde si fascinant, ouvrant un nouveau regard sur ce qui nous entoure.
Mon parcourt n’est pas très commun. Étant en situation de handicap, c’est donc par cette amour pour les abeilles et leur univers, que je réussi à m’évader et doucement, mais sûrement, à me soigner.
Je me suis mis à apprendre à distance, par des livres et avec les très belles vidéos que réalise Leandre avec sa chaîne youtube Une Saison Aux Abeilles.
J’ai rejoins quelques groupes Facebook d’apiculteurs amateurs. Je continue en échangeant avec eux à apprendre pour améliorer mes pratiques.
J’ai pu aussi compter sur un voisin de ma grand mère qui pratique depuis plusieurs années et qui m’a donné un coup de main à mes débuts.
En octobre 2020, j’installe enfin mes 2 premières ruches !
Mes premiers pas.
C’était la première fois que je voyais des ruches en vrai !
J’étais époustouflé et ravis de cette rencontre entre elles et moi, impressionné par le nombre d’abeille contenu dans leur habitat en bois. Au fil des visites j’ai pu découvrir un tas de chose, me poser beaucoup de questions et réussi à trouver des réponses.
Bien sûr, il en restera toujours, car à chaque visite on découvre de nouveau cas de figure, mais en tout cas, les bases sont acquises et je peux donc réaliser des diagnostiques ou prendre des décisions dès qu’il le faut.
C’est un beau souvenir que je n’oublierais pas, même si parfois elles me rappellent à l’ordre avec une petite piqûre. Visiter les colonies avec douceur et précaution pour les déranger les moins possible réduit les risques;).
Vous connaissez désormais mon histoire, et comment j’ai pu en arriver à cette si merveilleuse et belle aventure qu’est l’apiculture !
